AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Bientôt le retour au Québec pour quelques stagiaires
Sarah St-Pierre avec des élèves de l’école Héritage à Falher
Très bientôt, elles poseront leurs pieds sur un sol québécois.
Certaines stagiaires de l’Université du Québec à Rimouski (campus de Lévis) vont en effet retourner chez elles après leur stage de quelques semaines dans l’Ouest canadien. Judith Mercier-Boudreault, Catherine Roy, Julie-Anne-Gosselin, Sarah St-Pierre, Erika Tardif et Valérie Cotton ont beaucoup apprécié leur séjour. Elles considèrent aussi avoir appris bien des choses…
Lisez leurs réflexions complètes dans leur deuxième article >>
Rapidement, Judith Mercier-Boudreault a constaté que les Franco-Manitobains étaient fiers de leur communauté et de leur langue française. À l’École Christine-Lespérance, elle a pu côtoyer des enfants très attachants avec lesquels elle a eu la chance de développer une belle relation. Même chose pour Catherine Roy, qui était à l’École communautaire Aurèle-Lemoine. Elle a vraiment ressenti la vivacité et l’amour que portaient les citoyens de St-Laurent envers leur culture. « Toutes les communautés francophones méritent d’être connues, car elles sont un espoir pour garder la langue française vivante dans notre pays », soutient Catherine, avant de décrire plus en détail son expérience.
À Fahler, en Alberta, Julie-Anne Gosselin a elle aussi reçu un très bel accueil de la part de l’école Héritage. Elle a également pu constater une certaine solidarité. « Dans cette petite place où le français est minoritaire, les gens m’ont semblé s’entraider beaucoup. Ils sont très attentifs aux besoins des autres et ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour les aider », écrit-elle. Sarah St-Pierre, elle aussi à l’école Héritage, parle pour sa part d’un « coup de foudre culturel ». Pour elle, ce stage comprend vraiment quelque chose d’unique et ce n’est pas un stage comme les autres. Elle a vu des citoyens impliqués dans leur communauté et de jeunes élèves fiers d’être francophones… tout comme elle.
Près de Vancouver, Erika Tardif a vécu une expérience fabuleuse à l’École Océane. Elle a pu remarquer que l’affirmation de la francophonie est une lutte continuelle et que certaines personnes prennent cette lutte très à cœur. La jeune étudiante estime qu’elle a changé pour le mieux grâce à ce stage. Enfin, Valérie Cotton considère que son stage a été une véritable aventure formative. Elle dit que c’est une expérience qui la marquera à jamais et qui lui donne plus que jamais le goût de partager son amour pour sa langue.
Bref, des bilans positifs et qui mettent en lumière les impacts réels de ces expériences dans des communautés francophones accueillantes!
Ces étudiantes bénéficient de bourses du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes pour des stages en francophonie canadienne.
Allez lire leurs témoignages pour en savoir plus >>