AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Des entrevues réalisées avec chacun des auteurs du concours Histoires collectives sont en ligne, dans la section Vox Pop. Et elles pourraient facilement être utilisées avec les élèves pour discuter de leur participation au concours. En effet, pourquoi ne pas profiter de cette ressource en classe en compagnie des jeunes?
Ainsi, dans les entrevues, on apprend que India Desjardins a voulu laisser beaucoup de liberté aux jeunes avec son texte, en révélant assez peu de détails sur les protagonistes. La maman de la série Aurélie Laflamme a précisément voulu que les élèves se laissent aller et qu’ils proposent des suites qui vont dans toutes sortes de directions. Elle-même n’a jamais vraiment pensé devenir auteure. Pourtant, elle n’arrêtait pas d’écrire des histoires quand elle était jeune…
Mélanie Daigle, elle, souhaitait aborder une question bien réelle qui rejoint tous les jeunes : l’intimidation. Qu’ils en aient été victime ou qu’ils aient été témoin de gestes d’intimidation, ou encore qu’ils inventent une histoire qui s’en inspire, Mélanie croit d’abord que c’est important que les jeunes parlent de ce problème. Celle qui vient du milieu de l’enseignement a un conseil pour les jeunes créateurs : « Écrivez!». Encore, encore et encore. Même si c’est plus ou moins bon, voire « pourri » au départ.
Dans son entrevue, l’auteur ontarien Daniel Marchildon raconte qu’il a eu l’idée de l’histoire d’un sac de plastique en se promenant à l’extérieur. Ce sac ne devait pas être là… Il a hâte de voir les différents résultats de l’imaginaire des jeunes car il n’a aucune attente particulière. Mais il souhaite être surpris. C’est pourquoi il dit aux élèves qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer et éviter de se retenir dans ses idées, malgré une certaine angoisse au départ. Même si le premier jet n’est pas le meilleur, c’est un point de départ et il faut persévérer, ne pas se décourager. Pour enfin « découvrir » l’histoire.
La pétillante Nadine Mackenzie adore les monstres. Et puisque les jeunes ont une imagination délirante, elle en a fait le sujet de son introduction. Pour elle aussi, il importe de ne pas s’imposer de barrières dans la création. « Faites votre maximum », adresse-t-elle comme conseil aux participant(e)s. Ancienne journaliste, elle confie avoir écrit sur un tas de trucs au cours de sa carrière, dont un racontant l’histoire d’un petit dinosaure qui habitait en Alberta.