AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Des stages inoubliables pour des étudiantes de l’UQAR
Marie-Ève Michaud avec des élèves de l’école La Prairie de Red Deer
Inoubliable! On ne pourrait trouver un mot plus juste.
Les étudiantes en enseignement de l’Université du Québec à Rimouski (campus de Lévis) dressent un bilan plus que positif de leur stage dans l’Ouest canadien. Marie-Pier Boulé, Claudianne Leblanc, Sabrina Bourque, Marie-Ève Michaud, Audrey Rioux, Marie-Corrine Cyr et Léïla Roy-Chatigny ont vécu de bien beaux moments.
Marie-Pier Boulé, qui était à l’École Christine-Lespérance à Winnipeg, a tout simplement adoré tant les gens et l’environnement qu’elle a côtoyés que son expérience en enseignement. En faisant son stage dans une autre province, où le français est minoritaire, elle a compris « la fierté que les gens pouvaient ressentir de parler français et de se battre pour conserver cette langue de France aux accents d’Amérique ». À l’école communautaire Aurèle-Lemoine de Saint-Laurent, également au Manitoba, Claudianne Leblanc a évolué dans un contexte bien différent de celui qu’elle connaissait, mais cette expérience a été très enrichissante pour elle. Elle a également pu constater que l’identité des élèves s’avère variable et grandement influencée par le contexte social notamment.
Du côté de l’Alberta, Sabrina Bourque était à l’École francophone de Camrose. « Quel beau milieu j’ai découvert ! », écrit-elle. Même si le français n’est pas la langue maternelle des élèves, elle a été témoin de leur fierté, de leurs apprentissages et de leur motivation. Marie-Ève Michaud, qui était à l’École La Prairie à Red Deer, a pu développer de belles relations, comme dans une grande famille. C’est un privilège à ses yeux, et elle le gardera dans ses souvenirs pour le reste de sa vie. À l’école, les enseignants et les intervenants accompagnent les élèves au quotidien et laissent « une empreinte positive » en ce qui a trait à tout ce qui touche le français. Audrey Rioux a aussi fait son stage à l’École La Prairie. Elle a eu un gros coup de cœur. Elle a tellement aimé qu’elle dit qu’elle reviendra. Elle a réalisé que la langue française est « une battante », « une survivante ».
En Colombie-Britannique maintenant, Marie-Corinne Cyr a fait son stage à l’école Entre-Lacs, dans la ville de Penticton. Pour elle, c’est clair : ce stage fait partie des moments les plus beaux de sa vie. « En l’espace de huit semaines, j’ai pu retirer un nombre notable d’éléments qui feront de moi une nouvelle personne et une meilleure professionnelle », souligne-t-elle. Quant à Léïla Roy-Chatigny, elle aussi à l’école Entre-Lacs, elle décrit son stage comme étant une chance inouïe pour elle d’apprendre d’autres facettes de l’enseignement, des aspects différents dans son coin de pays. Ce stage lui a permis d’apprendre de nouvelles stratégies d’enseignement, de travailler avec des contenus différents et de mieux connaitre la réalité des communautés francophones en milieu minoritaire.
Marie-Pier Boulé et son groupe devant l’école Christine-Lespérance, à Winnipeg
Toutes les stagiaires ont travaillé avec des gens passionnés, qui s’entraident et travaillent très fort pour favoriser l’enseignement de la langue française, la réussite des élèves et le développement de leur identité. Elles reviendront peut-être, dans un futur plus ou moins lointain, dans le coin de pays qu’elles ont tant aimé…
Consultez les témoignages complets des étudiantes >>
Soulignons enfin que ces stages sont possibles grâce à des bourses du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec accordées pour des stages en francophonie canadienne.