AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

La discussion de la matinée a donné le ton et les échanges s’annonçaient déjà bien intéressants après l’exposé mettant en vedette André-Marc Goulet et Marc-André Smith, vendredi.
Accompagné de son rétroprojecteur, André-Marc Goulet a bien amusé la salle. Directeur adjoint des services éducatifs des jeunes à la Commission scolaire de la Capitale, il a tenu à préciser que la technologie est un atout, certes, mais qu’elle doit être bien gérée. Et avant tout, c’est le contact humain qui prime, la création d’un climat d’apprentissage positif, de façon à ce que l’engagement des élèves se fasse plus facilement.
Marc- André Smith, lui, avait sa tablette intelligente. Faisant référence aux travaux du chercheur John Hattie notamment, le directeur adjoint de l’école secondaire les Etchemins a développé sur ce qu’a introduit son collègue. En quoi la technologie est-elle une véritable valeur ajoutée et sur quels éléments faut-il miser? Les deux acolytes se sont relancés sur le sujet.
 
    
Ateliers enrichissants
La série d’ateliers offerts aux congressistes leur a permis d’échanger et de réfléchir sur divers sujets : la classe inversée, les écoles en réseau, la technopédagogie, les moyens de rejoindre les jeunes sur les réseaux sociaux, etc. Les discussions ont été riches et l’événement a permis aux différents intervenants scolaires de découvrir de nouvelles avenues et des pistes d’actions qui inspirent.
Marc-André Smith et André-Marc Goulet ont repris leur discussion après les ateliers de la journée, en mettant l’accent sur les moyens de favoriser l’engagement de l’élève. Les élèves qui ne se sentent pas stimulés ne s’engagent pas. On peut travailler autrement et il y a plein de pratiques exemplaires qui se déroulent dans les salles de classe, des pratiques que la technologie ne remplace pas. Ces méthodes sont à la portée de tous.
Pour cette soirée hip-hop francophone, le rappeur Webster, de Québec, a pris d’assaut la scène, accompagné de sa troupe composée de DJ Fade Wizard, Valérie Clio et Assassin. Un slam de Dominique Bomans, originaire de la Belgique et résidant maintenant dans la région du Pontiac, a mis la table avec sa poésie sur la langue et l’identité.
 
  
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