AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
VIF Promotion 2013 - Portrait de Maxime K. Biowa HOUNTON
De nationalité béninoise, je me nomme Maxime K. Biowa HOUNTON, Volontaire International de la Francophonie affecté au Campus Numérique Francophone de Kinshasa en République Démocratique du Congo (Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs). J’ai pour attributions, d’une part, d’assister le Chef du projet IFADEM (Initiative Francophone pour le Formation à Distance des Maîtres) dans ses différentes activités ; et d’autre part, de venir en appuis aux activités et projets portés par le Campus numérique francophone (CNF) de Kinshasa.
J’ai postulé au volontariat international de la francophonie parce que cette expérience est pour moi un tremplin pour la réalisation de mes ambitions académiques et professionnelles.
Certes "mille chemins mènent à Rome", mais une expérience de mobilité internationale est pour moi l’unique opportunité de s’ouvrir au monde, de partager tout en enrichissant ses expériences, savoirs et savoir-faire ("celui qui voyage quatre vingt dix fois a plus d’expérience qu’un vieux de quatre vingt dix ans").
Accepter quitter les siens pour subir une expatriation demande un véritable engagement ; mais cet engagement requiert beaucoup plus d’intérêt quand on réalise que ses compétences seront sollicitées constamment et que l’on aura à effectuer de multiples tâches d’une utilité incommensurable, bref, quand l’on réalise que l’occasion est plus que jamais offerte de prouver de quoi on est capable, et par ce même biais, échafauder son propre avenir.
Moi je compare ce programme à une cellule en constante évolution, dans un parfait corps de géant : de nouvelles molécules viennent substituer les anciennes, tout en maintenant avec ces dernières, un contact ferme et utile. En même temps, les molécules de la même génération croissent ensemble, dans une parfaite synergie, en laissant la place à une nouvelle génération.
Les Volontaires Internationaux de la Francophonie (VIF), tant en contact les uns avec les autres qu’avec le reste du monde, sont toujours quasiment disponibles à mettre leurs connaissances, compétences, expériences, opinions… au service des autres.
Si ce programme n’existait pas il faudra l’initier, et si je n’y avais pas participé, je continuerais à y postuler jusqu'à boucler mes 34 ans (l’âge limite). Bon vent alors à tous ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure.
Toutefois, il importe de ne pas perdre de vue que les diplômes sont certes incontournables, les expériences professionnelles encore davantage, mais surtout, il faut avoir la capacité, l’habileté et le courage de parler de soi ; tout le monde peut faire un CV attrayant, une lettre de motivation mirobolante, mais toute la différence se trouve dans la façon dont tu prouves au recruteur qu’il à intérêt à te recruter plutôt qu’un autre.
Aussi, la vie socioprofessionnelle du VIF n’est-elle toujours pas rose comme cela le laisse croire : il y a toujours des hauts et des bas. Du calme… ; que l’humilité, la patience, la tolérance, le courage et la persévérance soient tes points forts.
Enfin, dans le cadre professionnelle, il faut être dynamique, discret, et toujours chercher à innover, à ne se distinguer que par son travail, et anticiper constamment sur les attentes de son/ses responsable(s).
Jeunes de tous les continents, levons-nous pour bâtir un monde nouveau, un monde meilleur, un mon de paix et d’amour !