AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Congrès : trois personnalités sont honorées
Trois personnalités de l’Atlantique ont été honorées, vendredi soir, dans le cadre du congrès. Andrée Thoms, Robert Fougère et Stan Surette s’ajoutent ainsi à la liste des autres membres honoraires de l’ACELF.
Même si elle est née à Montréal, Andrée Thoms, de Saint-Jean, a toujours été attachée à sa langue maternelle et à ses racines acadiennes. Son premier congrès de l’ACELF a été marquant pour elle. « J’ai trouvé à l’ACELF des contacts,un lieu d’échange, de discussions, une source d’outils et d’inspiration pour poursuivre l’action bénévole dans la francophonie chez nous à Terre-Neuve-et-Labrador », confiait-elle récemment au journal Le Gaboteur. Passionnée par l’enseignement du français langue seconde et par la promotion de la culture francophone, elle a notamment été présidente pendant dix ans et de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador. En 1999, elle a reçu le prix Roger-Champagne qui lui a été remis pour sa contribution au développement du fait français à Terre-Neuve-et-Labrador. Touchée par cet hommage, elle considère son attachement à l’ACELF comme un cadeau car il lui a permis d’apprécier son engagement envers le fait français au Canada.
Robert Fougère, lui, a occupé divers postes d’enseignement de la 5e à la 12e année dans des écoles acadiennes du comté de Richmond en Nouvelle-Écosse, des écoles qu’il a d’ailleurs contribué à établir. Originaire de Petit-de-Grat, très tôt dans sa carrière, il laisse sa marque en siégeant à un comité provincial dont le mandat est l’élaboration de cours de français langue première, pour les écoles secondaires de la province, ce qui n’existait pas à l’époque. Président de plusieurs organismes ces dernières années, M. Fougère accorde encore une place importante à l’engagement bénévole. Il a consacré beaucoup de temps à l’éducation et à « charrier des boites de livres pour les écoles », s’est-il rappelé pendant son hommage.
Stan Surette, lui aussi originaire de la Nouvelle-Écosse (de Pinkney’s Point plus précisément), a oeuvré pendant près de 40 ans dans le domaine de l’éducation publique. Depuis sa retraite, il a siégé au conseil d’administration de plusieurs autres organismes. Il a enseigné, il a dirigé des écoles et a été président de plusieurs organisations (la liste est vraiment longue). Toujours actif auprès de plusieurs organismes, il a reçu différentes distinctions honorifiques. Malgré tout cela, il considère ce prix un peu comme une surprise… Cette reconnaissance l’a ému profondément.
Bravo à ces trois pionniers de la francophonie!
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