AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Les premiers stagiaires sur le point de partir

Mercredi, 5 Novembre, 2014

Ces cinq étudiants de l’Université de Sherbrooke vont bientôt quitter le Québec en vue de leur stage dans une communauté francophone qu’ils ne connaissent pas. Et ils ont hâte! Amélie Robert, tout comme Isabelle Rioux, s’en va au Yukon, à Whitehorse. Nancy Breton et Charles Bourgeois se rendent en Saskatchewan, à l’École Monseigneur de Laval de Regina. Quant à Émilie Prud’homme-Allard, elle sera en Colombie-Britannique, dans la ville de Surrey.
Même s’ils sont conscients qu’ils devront s’adapter à leur nouvel environnement durant les premiers jours de leur stage, ils espèrent que cette expérience enrichira leurs connaissances et leurs expériences. Amélie Robert a hâte de découvrir les méthodes qu’utilisent les enseignants pour promouvoir la langue française au quotidien. « Comme cette province ne compte qu’environ 10 % de francophones, ça doit être un bon défi de convaincre les élèves de parler entre eux le français en tout temps, du moins à l’école », remarque-t-elle. De son côté, Isabelle Rioux s’attend à retrouver une belle énergie au Yukon. « Ce serait très valorisant pour moi de participer à alimenter cette fierté de faire partie des francophones du monde entier. »
Nancy Breton n’a encore jamais mis les pieds dans une autre province que le Québec. « Je crois que mon stage me permettra de faire face à plusieurs situations qui ne se produisent qu’en milieu minoritaire francophone », dit-elle. Charles Bourgeois, lui, avoue qu’il ne savait pas qu’il y avait des communautés francophones en Saskatchewan ou dans d’autres provinces. Il s’immergera donc dans un milieu qu’il ne connaît pas, mais il croit que « dans une petite communauté qui doit défendre ses droits linguistiques, les liens entre les gens sont plus forts ». Quant à Émilie Prud’homme-Allard, elle est persuadée que ce stage la fera grandir et lui permettra de relever de nouveaux défis. « Être un enseignant dans des écoles francophones en milieu minoritaire, c’est aussi avoir un rôle très important dans la conservation de la langue française », précise-t-elle.
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