AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Cloé Maisonneuve, une jeune fière de sa langue
Nous avons reçu récemment un très beau message de remerciement de la part de Cloé Maisonneuve, qui étudie dans le petit village de Fahler, en Alberta. Elle a participé au congrès de l’ACELF en septembre et elle souhaitait nous dire à quel point l’expérience qu’elle a vécue avec la délégation jeunesse a été « fabuleuse » pour elle. « J’y ai rencontré plusieurs jeunes passionnés et intéressants qui ont renouvelé mon amour pour ma langue que j’aimais déjà tant. »
Née au sein d’une famille francophone dans le petit village de Guy dans la région Rivière-la-Paix, Cloé affirme ne jamais avoir vécu un événement semblable. Même si elle a assisté à des ateliers qui traitaient de sujets qui la touchaient un peu moins, elle garde de beaux souvenirs du congrès. « Et ils vont rester gravés dans ma mémoire pour un long moment! », ajoute-t-elle.
La jeune Franco-albertaine n’avait jamais entendu parler du congrès avant que sa directrice l’invite à l’accompagner à Régina. « C’est ma mère qui m’a expliqué vaguement en quoi cette activité consistait et elle m’a encouragé à accepter. Je me suis dit que j’allais aimer et je n’ai eu aucun regret! »
Cloé s’intéresse aux politiques et à l’actualité, elle était très motivée par l’idée de rencontrer d’autres jeunes et avait le goût de connaître leurs points de vue. « Depuis la maternelle, je fréquente l’École Héritage, poursuit-elle. Mon école a été la troisième école francophone à ouvrir ses portes dans la province, la première en milieu rural. Ce fut une dure bataille et un grand triomphe qui dure et qui est défendu encore aujourd’hui, après 25 ans. Des membres de ma famille se sont férocement battus pour ouvrir cette école. »
Les proches de Cloé ont le même attachement envers le français, et cela a eu une grande influence sur ses convictions et son identité. « Je suis entourée de personnes fortes et fières, marquées par cette expérience. Ma langue, j’en suis fière et elle fait partie intégrante de mon identité. C’est grâce à ma langue que j’ai pu rencontrer tous ces gens au congrès. Je vais toujours défendre le fait français comme l’a fait ma famille. J’espère pouvoir transmettre cette valeur à mes enfants quand le temps viendra. »
Merci pour ce témoignage fort inspirant, Cloé. Tu as bien raison d’être fière de ta langue et de ton identité!