AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Pour un Québec vraiment français
Article de Louis Cornelier, Le Devoir, 18 et 19 janvier, 2013
La lutte pour un Québec français n’est pas gagnée, quoi qu’en disent certains hypnotiseurs fédéralistes. Comme le note le mathématicien Charles Castonguay dans Le français, langue commune : projet inachevé, « l’anglais demeure plus souvent que le français la langue des communications entre francophones et anglophones dans les grandes entreprises à Montréal », « la maîtrise du français reste moins payante pour un immigrant que celle de l’anglais », « raisons sociales et marques de commerce unilingues anglaises prolifèrent » et les cégeps anglophones continuent d’angliciser une importante proportion de francophones et d’allophones. Ce n’est pas grave, nous répètent les hypnotiseurs, « le français s’enfonce, mais, avec le temps, tout va s’arranger ».
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