AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Nos trois nouveaux membres honoraires franco-ontariens

Mardi, 29 Septembre, 2015

Les deux enfants de Claudette Boyer, ainsi que Ginette Plourde et Martin Lalonde, accompagnés du président de l’ACELF, Yves St-Maurice
Dans le cadre de son congrès annuel, l’ACELF a ajouté trois personnalités de l’Ontario à ses membres honoraires. Il s’agit de Claudette Boyer (à titre posthume), Ginette Plourde et Martin Lalonde, à qui nous décernons cet honneur pour leur engagement exemplaire en éducation francophone.
Les réalisations de Claudette Boyer, grande dame de la francophonie ontarienne, demeurent bien présentes dans les mémoires. Enseignante de carrière, Claudette Boyer a été une militante active pour un grand nombre de causes liées au développement du fait français en Ontario. « Claudette s’est profondément engagée pour sa communauté. Elle a mis sa grande capacité à tisser des liens et à mobiliser les gens de son réseau au service de plusieurs organismes communautaires», a témoigné le vice-président de l’ACELF pour l’Ontario, Charles Lamarche. Première femme francophone à être élue députée à l’Assemblée législative de l’Ontario, elle a œuvré pendant 14 ans au conseil d’administration et au conseil des gouverneurs de l’ACELF. Elle est décédée le 17 février 2013.
La feuille de route de Ginette Plourde est impressionnante avec 38 ans de carrière vouée au développement de l’éducation de langue française, dont la majeure partie au sein du ministère de l’Éducation de l’Ontario. « Ce que je désire surtout souligner, c’est le leadership exceptionnel de Ginette, son énergie et sa force de conviction », souligne le président de l’ACELF, Yves St-Maurice. Cette visionnaire de l’éducation a toujours su rallier les partenaires clés pour la mise en œuvre de ressources et de politiques innovatrices pour le milieu de l’éducation, autant en Ontario qu’au plan pancanadien.
Martin Lalonde, pédagogue passionné, est un militant qui a participé à la mise en place de la première école secondaire de langue française de Penetanguishene. Résidant de la Huronie, M. Lalonde a toujours démontré un engagement profond pour son identité et sa culture francophones. C’est pourquoi il a contribué au développement d’une multitude d’organismes et d’événements culturels pour donner aux jeunes le désir de vivre pleinement leur francophonie. Il a fondé le Festival du Loup et la Meute culturelle de Lafontaine, deux institutions essentielles pour la vitalité du patrimoine francophone de sa région. « Cet enseignant a compris l’importance d’intégrer la construction identitaire dans ses interventions éducatives avant même que le concept fasse partie des enjeux en éducation », avance le président de l’ACELF.