AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Trois étudiantes emballées par leur stage

Lundi, 9 Mai, 2016

Stéphanie Carrier, Renée-Claude Bergeron et Roxanne Nadeau-Couture ont terminé leur stage dans des communautés francophones bien vivantes. Les trois étudiantes au baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire de l’Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis, dressent un bilan fort positif de leur expérience et retournent au Québec avec des souvenirs mémorables et un bagage culturel enrichi.
Stéphanie Carrier a réalisé son stage à l’école de l’Anse-au-sable, à Kelowna, Colombie-Britannique. Elle a découvert une école attrayante, une équipe-école très motivée, une communauté francophone unie. « Un comité met en place des projets qui favorisent le français dans l’école. De façon générale, chaque membre de l’équipe-école met en œuvre plusieurs projets afin que les jeunes puissent discuter davantage dans cette langue et qu’ils en soient très fiers », commente-t-elle dans son bilan de stage.
Renée-Claude effectuait son stage à l’école Saint-Michel, à Leamington, Ontario. Pour elle, ce fut un enrichissement à tout point de vue. Se disant fière de son stage, elle a pu constater plusieurs éléments lors de son séjour en Ontario. En participant à des activités parascolaires, elle a aussi pu voir que les jeunes peuvent avoir du plaisir en français, même s’ils ne sont pas portés à parler la langue. « Je crois que les élèves développent beaucoup plus une identité et une culture de la langue française lorsqu’ils font une activité qui les anime. Je reviens avec un bagage énorme de connaissances », écrit-elle dans son bilan.
Roxanne était aussi à l’école Saint-Michel. Elle a notamment eu un coup de cœur pour leur système de renforcement positif qui récompense l’usage du français dans l’école. Le personnel de l’école a trouvé un moyen stimulant pour inciter les jeunes à exceller en français, croit-elle. Elle compte même investiguer sur ses ancêtres afin de découvrir ses origines. « Mes discussions avec les élèves et mes découvertes sur leur histoire m’ont donné le goût de comprendre mes origines françaises et d’acquérir une meilleure connaissance de mon patrimoine historique », confie-t-elle dans son bilan.
Notons que ces stages sont rendus possibles grâce aux bourses du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC) pour des stages en francophonie canadienne.