AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Des stagiaires complètement comblées!

Jeudi, 23 Juin, 2016

Annabelle Fillion devant l’école de l’Anse-au-sable, à Kelowna, en Colombie-Britannique
Elles sont 12 au total et, au cours des dernières semaines, elles ont réalisé un stage en enseignement dans une communauté francophone dans l’Ouest canadien, en Ontario ou dans le nord du pays. Ces étudiantes de l’Université du Québec à Rimouski (campus de Lévis) et de l’Université du Québec à Chicoutimi reviennent avec la tête remplie dPrévisualiser les modificationse souvenirs après une expérience des plus enrichissantes.
Stéphanie Carrier, Anabelle Fillion et Élizabeth Ménard ont fait leur stage à l’école de l’Anse-au-sable, Kelowna, en Colombie-Britannique. Dans son bilan, Stéphanie Carrier raconte ses « deux mois exceptionnels ». « J’y ai découvert des collègues formidables, une école attrayante et impliquée ainsi qu’une communauté francophone unie. » Anabelle Fillion a aussi apprécié son expérience dans un milieu minoritaire francophone. « Cela m’a permis de faire plusieurs réflexions par rapport à ma propre identité. Je suis fière de parler en français et j’ai envie de promouvoir encore plus l’utilisation de la langue française », écrit-elle dans son bilan de stage. Quant à Élizabeth Ménard, qui qualifie son stage d’extraordinaire, elle a pu constater qu’un des principaux défis de l’école est la valorisation de la langue française, l’anglais étant presque partout dans la communauté.
L’école Saint-Michel, à Leamington, Ontario, a accueilli Renée-Claude BergeronRoxanne Nadeau-Couture, Maryse Bellavance et Marie-Andrée Tourville. Renée-Claude Bergeron écrit qu’elle a vécu une belle aventure. Elle a rencontré un personnel enseignant passionné, fier du travail acharné de leurs prédécesseurs, qui tente de transmettre quotidiennement l’amour de la langue française. Charmée par les élèves de sa classe, Roxanne Nadeau-Couture s’est impliquée dans différentes activités culturelles et dresse un bilan très positif de son stage. Quant à Maryse Bellavance, son stage lui a appris beaucoup tant sur le plan pédagogique que sur le plan personnel. « J’ai pu constater que les élèves prennent plaisir à apprendre le français et commencent à développer un certain sentiment d’appartenance envers cette langue. Je prends aussi conscience de l’importance d’être un modèle avec les élèves. Un modèle par rapport à la langue française, mais aussi par nos agissements », écrit-elle. Charmée par Leamington, Marie-Andrée Tourville a découvert un coin de pays enchanteur et fait des rencontres inoubliables.
Alexandra Tremblay et son enseignante associée devant l’école Christine-Lespérance, à Winnipeg.
Annabelle Lambert et Alexandra Tremblay ont fait leur stage au Manitoba, à l’école Christine-Lespérance de Winnipeg. Sans hésiter, Annabelle Lambert affirme avoir vécu l’une des plus belles expériences de sa vie. « J’étais à un point dans ma vie où j’avais besoin de découvrir ce qui se passait autour de moi et cette expérience était parfaite pour me montrer autant les différentes cultures du Canada que ce que ma future profession peut me réserver. » Même son de cloche du côté d’Alexandra Tremblay, qui rapporte un grand bagage de connaissances. «Ces émotions que j’ai traversées, les événements que j’ai vécus… J’ai fait de belles découvertes et rencontré des gens formidables.. » 
Océanne Dostie et Rachel Porter-Houde ont également réalisé leur stage au Manitoba, à l’école communautaire Aurèle-Lemoine, à Saint-Laurent. Océanne Dostie mentionne que la communauté vit bien avec les défis que présente le fait d’être en milieu minoritaire francophone. L’école joue un rôle important dans le développement de l’identité francophone des jeunes (et moins jeunes). Rachel Porter-Houde a elle aussi été témoin de cet esprit de solidarité qui règne dans la communauté et de l’attachement profond entre les élèves et le personnel enseignant.
Pour ce stage, Sandrine Proulx et Carolane Fortier ont passé leurs semaines au coeur du magnifique Yukon, à l’école Émilie-Tremblay de Whitehorse. Le stage a permis à Sandrine Proulx de grandir professionnellement, mais aussi de « faire un immense voyage intérieur » qui a cimenté des valeurs personnelles qu’elle croyait déjà ancrées. Carolane Fortier a aussi été séduite par le paysage et l’accueil de la communauté. Le Yukon et la communauté franco-yukonnaise ont largement dépassé ses attentes. 
Enfin, Amélie Brillant-Caouette et Jessica Cantin viennent de terminer leur stage à l’école élémentaire catholique Ste-Marie, à Chatham, dans le sud de l’Ontario. Amélie Brillant-Caouette a appris beaucoup durant son stage. Ça lui a ouvert les yeux sur une réalité  bien différente. Jessica Cantin souligne la belle dynamique de groupe qu’elle a pu vivre. « J’ai pu sentir, dès mon entrée à l’école, que le personnel et les élèves sont fiers d’être dans une école francophone et qu’ils y sont attachés », note-t-elle.
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Mentionnons que ces stages sont possibles grâce aux bourses du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec (SAIC) pour des stages en francophonie canadienne. Le SAIC a remis un total de 4 500 $ en bourses en 2015-2016 en plus de contribuer au financement du programme.