AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Et si Starbucks diffusait Céline Dion ou Robert Charlebois dans ses cafés
Vendredi, 20 Février, 2015
YVES LEPAGE | QUEBEC.HUFFINGTONPOST.CA | 19/02/2015
On apprenait récemment que Pierre Karl Péladeau, lors du spectacle d'ouverture du Festival de musique émergente en Abitibi, a demandé une chanson en français à l'un des trois groupes québécois aux répertoires exclusivement anglais.
La condamnation quasi unanime du geste posé à l'endroit d'un groupe de musique composé de Québécois de souche s'exécutant devant un auditoire de même nature révèle une facette nouvelle du rapport que les Québécois entretiennent avec l'anglais. Ils entrent maintenant dans une phase d'appropriation culturelle et collective de cette langue qui relève en fait de son institutionnalisation progressive dans la société québécoise.
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