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Il faut défendre la place du français au travail

Témoignage de Robert Chabot
Technicien à l’équipement des bâtiments et membre du comité de francisation, Unifor-8284


« Mes premiers pas en tant que membre d’un comité de francisation, je les ai faits en 1985 alors que j’étais un employé de Bell Canada. Nous avions alors comme principal souci la traduction de nos manuels d’entretien préventif qui n’étaient pas disponibles en français. C’était l’époque où la francisation avait du vent dans les voiles chez Bell.

« Lorsque le groupe Nexacor a été vendu à SNC-Lavalin, en 2000, j’ai gardé mes fonctions de membre du comité de francisation.

« En 2015, l’Office québécois de la langue française décernait un certificat de francisation à Nexacor et, à peine cinq ans plus tard, lui imposait un plan de redressement, lequel fut mis de l’avant à contrecœur. Ce plan de redressement est toujours en application et tarde à produire les effets escomptés. Bientôt, notre entreprise changera de nom pour devenir O&M Solutions inc. et déjà le dossier s’annonce difficile.

« Par exemple, nous nous demandons toujours pourquoi l’entreprise oblige ses nouveaux employés à apprendre l’anglais.

« Il reste un grand travail à finir et malgré toutes les difficultés de parcours, nous croyons qu’il faut défendre la place du français au travail.

« Sans le soutien de la table sectorielle des télécommunications, coordonnée par la FTQ, et celui de la conseillère de l’Office, nous n’arriverions pas à demeurer mobilisés en tant que membres syndiqués du comité de francisation. »


Source : Travailler en français, volume 37, printemps 2015, FTQ

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