En vedette

L-3 MAS reçoit son certificat de francisation

Pour cette entreprise, reconnue comme l’un des plus importants fournisseurs canadiens de soutien en service d’avions militaires au sein de l’industrie aéronautique, la réalisation du programme de francisation s’est révélée un long et difficile parcours. Aujourd’hui, dans ce secteur de haute technologie, nous avons la preuve qu’il est possible d’y travailler en français.


Une collaboration exceptionnelle entre la direction de L-3 MAS, les représentants syndicaux (AIMTA-712) et l’Office québécois de la langue française a permis d’atteindre les objectifs du programme de francisation. Pour répondre aux exigences de son programme (article 141 de la Charte),  L-3 MAS a revu et bonifié sa politique relative à l’embauche, la promotion et la mutation du personnel et créé un mécanisme de suivi. Ce mécanisme de suivi permet de mesurer la progression des apprentissages de la langue française pour toutes les personnes embauchées au Québec par L-3 MAS qui n’ont pas une connaissance fonctionnelle de la langue française. L’entreprise continuera d’offrir à tous ses employés la possibilité de suivre des cours de français.


L-3 MAS a procédé à la traduction d’instructions de travail et de cahiers de montage pour plusieurs volets de ses activités. L’entreprise a aussi mis en place un mécanisme prévoyant la traduction, au fur et à mesure, de leur utilisation pour toutes les nouvelles instructions de travail et des cahiers de montage. C’est plus de cinquante mesures de francisation qui ont été réalisées, dont certaines feront l’objet, de la part du représentant de l’Office, d’un suivi serré, afin de donner au français la place que les programmes de francisation ont pour but d’assurer.


« La francisation est devenue une priorité pour l’entreprise, notre comité de francisation continuera d’être actif et de se réunir au moins une fois tous les six mois. La vigilance quant au statut du français sera de mise parce que nous sommes conscients que les gains en francisation sont souvent fragiles dans un contexte de travail comme le nôtre. Notre participation aux travaux de la table sectorielle de l’aérospatiale, coordonnée par le Service de la francisation de la FTQ, nous offre un lieu d’échanges et de motivation des plus enrichissants pour poursuivre notre action. » a conclu Stéphane Paré, représentant syndical au comité pour l’AIMTA-712.


Source : Bulletin Travailler en français, FTQ

Nike footwear | Nike