En vedette

Travailler en français dans l’aérospatiale

« Voilà bientôt trente ans que je milite au sein du comité de francisation chez Pratt & Whitney Canada. Je suis aussi membre de la table sectorielle de l’aérospatiale de la FTQ depuis 1990.

Les choses ont bien changé depuis mes débuts en francisation. Même si nous avons fait des avancées considérables, l’entreprise ne possède toujours pas son certificat de francisation. Trente-sept ans après l’adoption de la Charte de la langue française, dans une entreprise où les travailleurs et les travailleuses sont majoritairement francophones, le certificat de francisation demeure un objectif à atteindre.

Bon an mal an, le programme de francisation est reconduit à la satisfaction de tous... La francisation des documents techniques n’est pas chose automatique; une fois qu’ils sont accessibles en français encore faut-il convaincre les travailleurs et les travailleuses de les utiliser, eux qui ont trop souvent été formés en français avec la version anglaise des documents.

Au fil des années, le service de la francisation de la FTQ et le coordonnateur nommé par l’Office québécois de la langue française nous ont fourni les arguments pour convaincre mes confrères et consœurs de travail de la possibilité et des avantages de travailler en français dans l’aérospatiale. Un travail colossal, qui semblait irréalisable il y a quelques années à peine, a été accompli grâce à la collaboration de personnes convaincues. Il reste encore quelques tours de piste à faire avant de franchir la ligne d’arrivée. »

Témoignage d'Ivan Pelligrini
Membre du comité de francisation et secrétaire archiviste pour section locale 522 du syndicat Unifor


Source : Travailler en français, FTQ (volume 37, printemps 2015)

latest Nike release | Air Max 95 — Ietp