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Un comité actif peut faire toute la différence

L’entreprise Gecko Alliance 

Présidente de son unité, Cathy St-Amand travaille chez Gecko Alliance, une entreprise manufacturière de Québec qui se spécialise dans le domaine de la fabrication de contrôles électroniques, de systèmes d’assainissement, de pompes ainsi que d’accessoires pour spas et baignoires à remous.

Quelque 190 personnes y travaillent. Comme l’entreprise compte plus de 100 personnes, elle est soumise à certaines obligations en matière de francisation dont celle d’appliquer un programme de francisation et de former un comité.

Il y a à peine quelques années, les travailleurs et travailleuses décrivaient la situation du français dans l’usine non pas comme alarmante, mais s’inquiétaient plutôt des conséquences à long terme que le peu d’intérêt manifesté par l’entreprise pourrait avoir sur la réalisation du programme de francisation et sur la motivation du personnel quant au fait de maintenir la place du français au travail.

« A priori, chez Gecko Alliance, comme le disait alors Cathy St-Amand, on a l’impression de travailler en français, mais en regardant de plus près, on se rend compte que l’on est encore loin de la généralisation de l’utilisation du français à tous les niveaux de l’entreprise comme le veut la loi. Par exemple, nous travaillons encore avec des logiciels en anglais. Les bons de commande et les instructions de travail ne sont toujours pas complètement traduits et la gestion des stocks est, en grande partie, à franciser. Nous avons aussi comme exemple du travail à finir au niveau de la traduction des fiches signalétiques et de l’étiquette de lieu qui accompagnent tous les produits contrôlés (SIMDUT). Nous sommes devenus des abonnés aux prolongations de son programme de francisation. »

Sérieux virage vers la francisation

Or, chez Gecko Alliance, le vent a tourné. Comme le dit Cathy StAmand, « on a d’abord remis en service le comité de francisation où l’on retrouve des personnes intéressées par le projet et on s’assure de la tenue régulière de rencontres. Par la suite, avec le soutien de la conseillère de l’Office québécois de la langue française, nous avons pu établir des échanges constructifs avec les représentants de l’employeur pour préparer la revitalisation du comité. Avec ces quelques ingrédients, nous avons fait un bout de chemin considérable. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire que nous avons donné une nouvelle impulsion au projet de francisation. Les membres de notre comité travaillent de pair à la réalisation du programme de francisation. Nous avons presque atteint un haut niveau de généralisation du français dans notre entreprise. Encore quelques petits efforts et je crois que Gecko se verra remettre un certificat de francisation ».

 


Sur la photo, de gauche à droite : Cathy St-Amand, présidente du comité de négociation et membre du comité de francisation, Enrique Vela, vice-président du comité de négociation et membre du comité de francisation et Diane Barrette, membre du comité de francisation.


Source : Travailler en français, volume 36, automne 2014 , page 5

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