Francisation des milieux de travail

Recette pour une approche proactive dans la francisation des milieux de travail

Implantation du français

La permanence de la francisation implique la nécessité d'implanter le français au travail par différents moyens :faire le point régulièrement sur l'état du français (voir les éléments de l'article 141 de la Charte), formuler et appliquer des mesures d'amélioration
ou de redressement de la situation linguistique et, enfin, participer à la diffusion et à l'utilisation de la terminologie française.
 

Voici quelques exemples d'activités d'implantation du français :

  • Adopter des clauses linguistiques et une politique d'achat visant l'utilisation du français avec les fournisseurs et l'acquisition d'outils et d'équipements fonctionnant en français.
  • Adopter une politique linguistique d'embauche exigeant la connaissance du français.
  • Inciter les salariés et salariées ou les membres d'un comité de francisation à mettre sur pied des projets d'animation et d'information touchant le français au travail.
  • Organiser des cours de perfectionnement du français oral ou écrit pour le personnel.
  • Réaliser des projets d'implantation terminologique à l'aide d'affiches, de lexiques, de chroniques et de jeux linguistiques.
  • Veiller à l'acquisition et à l'utilisation de logiciels et de matériel informatique en français.
  • Participer à des activités spéciales réalisées au cours de la Francofête (manifestation annuelle organisée par l'Office et ses partenaires des secteurs public et privé, au mois de mars, pour promouvoir le français!.

La permanence de la francisation résulte de la préoccupation constante de faire du français la langue d'usage normale et habituelle dans :

  • les communications avec le personnel;
  • les communications avec la clientèle, les fournisseurs et le public;
  • les documents de travail, notamment les manuels, les logiciels et le matériel informatique.

Le rapport triennal de l'entreprise

Toute entreprise titulaire d'un certificat de francisation doit remettre à l'Office, tous les trois ans, un rapport sur l'évolution de l'utilisation du français. (Charte de la langue française, article 146).