En vedette
Nous ne sommes pas seuls
Témoignage de Lucie Pratte, représentante syndicale en francisation, membre du comité de francisation de CAE et membre de la section locale 522 du syndicat Unifor.
« Mon parcours comme membre du comité de francisation a été une succession de découragements et de bons coups.
« CAE a longtemps été une entreprise réfractaire à la francisation, mais depuis 2007, j’ai pu constater un revirement marquant de la part de la direction et, en 8 ans, la francisation a progressé à pas de géant dans l’entreprise. J’ai bon espoir que CAE obtienne son certificat de francisation en 2016.
« Ce qu’il faut retenir lorsque l’on milite en francisation, c’est que nous ne sommes pas seuls. La FTQ, par ses tables sectorielles qui permettent aux militants et militantes d’un même secteur d’échanger sur ce qui se fait dans leurs milieux de travail respectifs, a permis de grandes avancées dans plusieurs entreprises.
« Le conseiller de l’Office québécois de la langue française a aussi un rôle déterminant à jouer et est un allié de taille lorsque rien ne va plus. L’essentiel pour une militante ou un militant en francisation est d’être soi-même convaincu du bien-fondé de la démarche de francisation et de la légitimité de revendiquer le droit de travailler en français au Québec. »
Source : Travailler en français, FTQ, volume 37, printemps 2015