Témoignages Hélène Gagnon et Jacques Roy, TUAC 1991-P, Exceldor coopérative avicole
Témoignages
Hélène Gagnon et Jacques Roy, TUAC 1991-P, Exceldor coopérative avicole
Exceldor est une coopérative qui abat, transforme et commercialise la volaille. L’entreprise compte deux usines, l’une située à Saint-Anselme où Hélène Gagnon et Jacques Roy travaillent et l’autre à Saint-Damase. L’usine de Saint-Anselme compte près de 500 hommes et femmes syndiqués. Jacques est président de son unité depuis juin 2008. Il cumule près de 31 ans de service à l’emploi d’Exceldor. Quant à Hélène, elle en est à sa 23e année à l’emploi de l’entreprise.
« Je siège au comité de francisation depuis près de 2 ans, de dire Hélène Gagnon. Exceldor détient un certificat de francisation depuis 1980, mais le comité n’est pas tellement actif. On ne sent pas sa présence dans notre milieu de travail. Par contre, dernièrement, je réalise que le comité est plus important que jamais.
Nous vivons beaucoup de changements chez Exceldor. Depuis septembre 2008, nous avons accueilli près d’une centaine de personnes immigrantes. L’entreprise est québécoise et chez nous, tous nos outils de travail ont toujours été francisés. J’ai constaté que depuis l’embauche de ces personnes, la direction a changé ses procédures quant aux affichages, aux fiches signalétiques et aux communications; maintenant, tout est traduit en 2 langues : français et espagnol. Pour moi, c’est un « accomodement raisonnable » par rapport à la situation d’avant. Les personnes nouvellement embauchées n’ont plus tellement de motifs d’apprendre le français. Après un an à l’emploi de l’entreprise, ces personnes devraient être en mesure de comprendre les consignes en français.
Depuis que j’ai suivi la formation sur l’organisation des cours de français en milieu de travail, offerte par la FTQ, j’ai l’intention de mettre sur pied des cours chez Exceldor. J’ai espoir que l’entreprise participera au projet et je suis persuadée qu’il y aura plusieurs intéressés parmi le personnel. Je suis prête à remettre notre comité debout! J’ai envie de changer des choses. Et, ce sera profitable pour tout le monde. »