Témoignages
Marco Vidal : « le syndicat représente mes valeurs »
Marco Vidal est né à Santiago du Chili. Il a commencé à parcourir le monde dès son jeune âge. À l’âge de trois ans, ses parents déménagent à Sydney, en Australie. À 18 ans, il retourne dans sa ville natale, où il vit vraiment sa première expérience d’intégration.
À l’âge de 21 ans, Marco a décidé de quitter le Chili en raison de la répression qui sévissait, mais il a aussi voulu réaliser un rêve qu’il chérissait depuis quelque temps : venir à Montréal pour y étudier le français. Il a décidé d’y rester, en compagnie de la femme avec qui il partage sa vie. Ce fut là sa deuxième expérience d’intégration.
Marco a travaillé pour diverses entreprises, dans le secteur financier d’abord, puis dans la restauration et enfin, dans l’hôtellerie, où il travaille en ce moment.
Un syndicaliste engagé
Lorsqu’il a connu et compris le fonctionnement du syndicalisme au Québec, il s’y est vite intéressé. Il a contribué à l’affiliation de son syndicat aux TCA et depuis, il s’implique dans divers comités, comme celui sur la santé et la sécurité au travail. Il est aussi délégué syndical de son département, a suivi plusieurs formations et a participé à plusieurs négociations.
Il s’est de plus impliqué dans la lutte contre la violence faite aux femmes de même qu’auprès des organisations politiques chiliennes en lutte contre la dictature.
Depuis 2010, il a pris en charge le dossier des minorités visibles et représente les TCA au comité pour l’intégration des personnes immigrantes de la FTQ. Ces nouvelles fonctions, Marco les occupe avec un grand plaisir.
« Je connais les difficultés par lesquelles les personnes immigrantes peuvent passer lorsqu’elles s’installent dans un nouveau milieu. Je veux contribuer, par mon expérience, à faciliter l’intégration harmonieuse des personnes aux nouveaux milieux de vie et de travail, et à défendre l’ensemble de leurs droits. »
« Par l'éducation et l'exemple que j'ai reçus de mes parents, la défense et le respect des droits humains sont des valeurs que j'ai intégrées et que j'entends pratiquer tout au long de ma vie. Le syndicat représente ces valeurs et permet aux travailleurs et aux travailleuses de faire respecter leurs droits, quelles que soient leurs origines. »