AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Anglais intensif au primaire - La FAE partage les réserves du CSE sur la généralisation de l'anglais intensif
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À la suite du dévoilement de l’avis du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) sur l’enseignement de l’anglais au primaire, la FAE partage les réserves soulevées par le CSE selon lesquelles la généralisation d’un programme d’anglais intensif au primaire n’est pas une mesure susceptible d’assurer la réussite scolaire des élèves.
L’avis du CSE dresse un portrait réaliste et rigoureux de la situation de l’enseignement de l’anglais au primaire, tout en soulignant la réalité linguistique propre au Québec. « Le CSE a tracé un portrait précis et objectif des enjeux entourant l’apprentissage de l’anglais comme langue seconde dans les écoles primaires publiques du Québec. Le CSE a aussi rappelé que la promotion de la langue française devait demeurer la priorité du gouvernement et que l’apprentissage d’une deuxième et troisième langue ne devait pas se faire au détriment de la maîtrise de la langue française, qui est la langue commune au Québec.
Le CSE voit juste lorsqu’il souligne que le français est la deuxième ou troisième langue parlée par les jeunes allophones. Dans ce contexte, rendre obligatoire l’anglais intensif relèguerait l’apprentissage de la langue d’enseignement au second rang et diminuerait ainsi la possibilité d’acquérir les habiletés nécessaires en français », a déclaré M. Sylvain Mallette, président de la Fédération autonome de l’enseignement.