Clément Duhaime est reconduit au poste de numéro 2 de la Francophonie
Clément Duhaime est reconduit au poste de numéro 2 de la Francophonie
Clément Duhaime est reconduit au poste de numéro 2 de la Francophonie
Le numéro deux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Québécois Clément Duhaime, vient d’être reconduit dans ses fonctions d’administrateur général pour un troisième mandat.
Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, l’a annoncé lundi à Paris, en se déclarant « particulièrement satisfait de la relation » qui s’est établie entre eux depuis bientôt huit ans.
« J’ai choisi de le reconduire dans ses fonctions pour favoriser la continuité et la poursuite des efforts entrepris par monsieur Duhaime pour moderniser notre organisation », a déclaré l’ancien président sénégalais, dont la décision a été validée par le Conseil permanent de la Francophonie, formé des représentants personnels des chefs d’État et de gouvernements.
La fonction d’administrateur général de l’OIF a été créée en 2006, à la faveur de la grande réforme des institutions lancée par M. Diouf, une réforme qui a transformé la Francophonie en une véritable organisation internationale oeuvrant à la fois sur le terrain politique et sur celui de la coopération.
Un troisième mandat
Vieux routier de la Francophonie, ancien délégué général du Québec à Paris, Clément Duhaime a été le premier et jusqu’ici le seul titulaire de ce poste, au point de former un véritable tandem avec Abdou Diouf. Celui-ci quittera ses fonctions fin 2014 lors du 15e sommet de la Francophonie, qui se tiendra chez lui à Dakar.
« Ce troisième mandat me permettra de l’accompagner jusqu’à la fin de son mandat et de faire la transition », a expliqué le Trifluvien, « content » et « touché » par cette nouvelle « marque de confiance » de celui qu’il appelle « le patron ».
Normalement, le nouveau mandat (de quatre ans) de M. Duhaime prendra fin en 2018. Cela lui laissera le temps de « voir pousser les fruits » des différentes réformes qu’il a engagées et de lancer d’autres initiatives.
Depuis qu’il a pris en charge l’administration de l’OIF, le Québécois a notamment revu en profondeur la gestion de la maison francophone, désormais passée au peigne fin par la puissante Cour des comptes, l’équivalent français du Vérificateur général. Résultat de cette rationalisation : la part du budget total de 80 millions d’euros (108 millions de dollars canadiens) qui est consacrée seulement à la gestion est passée, indique-t-on, de 45 à 25 %. « C’est autant d’argent que nous pouvons mettre sur les grands programmes de la Francophonie, en misant sur ceux qui sont vraiment utiles aux pays membres et en évitant la dispersion », explique l’administrateur.