Enseignement supérieur : la loi Fioraso définitivement adoptée
Enseignement supérieur : la loi Fioraso définitivement adoptée
Si les socialistes et les radicaux de gauche ont voté, à main levée, pour l'ultime version du texte issue de la commission mixte paritaire entre députés et sénateurs, avec quelques amendements du gouvernement, les écologistes ont choisi cette fois de s'abstenir, au vu de "plusieurs avancées" sur la reconnaissance du statut des doctorants ou sur les conseils d'administration des universités, au lieu de voter contre comme en première lecture. Le Front de gauche a voté contre, l'UMP et l'UDI aussi.
La loi "Fioraso" ne bouleversera pas la vie des étudiants mais introduit des changements significatifs dans l'orientation, le rapprochement entre universités et lycées mais aussi le contenu des premières années de licences. Pour faire réussir les étudiants, la loi vise à atténuer la rupture entre le lycée et l'université.
Le projet de loi fixe en effet un cap ambitieux : élever le niveau de qualification en parvenant à diplômer 50 % d'une génération, avec notamment une spécialisation progressive en licence ou la priorité donnée aux bacheliers professionnels et technologiques en BTS et DUT avec des quotas pour éviter qu'ils finissent à la fac par défaut.
Il vise aussi à améliorer le rayonnement de la recherche et à corriger les lois décriées de 2006 sur la recherche et de 2007 sur l'autonomie des universités.