Témoignages

Mario Ayala : vers une langue commune de travail

Des hommes, des femmes et des langues. Voilà ce que l’on pourrait dire si l’on devait décrire Vêtements Peerless en quelques mots. Ils et elles sont près d’un millier, venant d’un peu partout à travers le monde, répartis sur deux quarts de travail, à confectionner des complets, vestons sport ou pantalons haut de gamme pour hommes et garçons dont la plus grande partie de la production est destinée au marché américain. 

Pour Mario Ayala, directeur de la division des vêtements chez Peerless et membre de la section locale 106 du syndicat des Teamsters, « c’est vraiment au tournant des années 2000 que nous avons vraiment pris conscience de l’importance d’une langue commune dans notre milieu de travail. Par exemple, en 1988, les dix-sept membres de notre bureau syndical n’arrivaient pas à communiquer avec la présidente et encore moins entre eux. Comme nous avons toujours eu à cœur de travailler au mieux-être de nos membres, il fallait se donner des moyens pour établir la communication. Nous avons alors organisé une première classe de français à l’intention des membres de notre bureau syndical et par la suite nous avons rendu notre projet accessible à tous les membres de notre section locale. Aujourd’hui, grâce au soutien financier du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC), les classes de français ne sont pas seulement efficaces, elles plaisent à tout le monde. Deux fois par semaine, pour une période de deux heures, une quarantaine de personnes ont rendez-vous avec des professeurs de l’organisation Formation de base pour la main-d’œuvre. 

Travailler à la francisation de nos membres, c’est un peu faire notre part pour les accompagner dans leur courageux parcours vers l’intégration » de conclure Mario Ayala. 

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