Les trois quarts des francophones jugent que leur langue est menacée, mais tout juste un tiers des anglophones s'inquiètent pour l'avenir du français.
Ce constat, tiré d'un sondage mené pour Patrimoine canadien, peut sembler alarmant à première vue. Il peut donner l'impression d'un éloignement en cours des «deux solitudes» et d'un attachement à géométrie variable pour le bilinguisme du pays, comme le laissait entendre Le Devoir en manchette, hier.