AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Ce qu’ils ont dit : Sur la francisation et non-francisation des immigrants

Le premier ministre, Philippe Couillard, au Salon bleu, hier. « Il y a une grande partie de cette situation qui vient de la situation des réfugiés, des regroupements familiaux, et il faut être très prudent avant d’y voir une tendance de fond. (…)

Le critère du français a été rehaussé dans les critères de sélection pour l’émission des certificats de sélection. Ça demeure pour nous très important. Et non seulement on en parle, mais on a ajouté des moyens pour la francisation des immigrants. Ce sont plus de 100 millions de dollars qui ont été annoncés pour les prochaines années, et de ce côté-là, je pense que les résultats seront bons.

Et il faut continuer, bien sûr, à développer des initiatives pour mieux sélectionner les immigrants, les candidats à l’immigration en regard des besoins du marché du travail. Et on est à l’époque, au Québec, où on n’a plus de problème de chômage vraiment. On a un problème de pénurie de main-d’oeuvre majeure (…)

D’ailleurs, je précise mes paroles d’il y a quelques instants, c’est 104 millions de dollars sur cinq ans qui ont été injectés dans la francisation. Il y a plus de classes de francisation. Il y a une hausse de 17 % des inscriptions. (…)

Récemment, notre ministre de l’Emploi a conclu une entente avec Pôle Emploi en France pour attirer les travailleurs qualifiés ici, dans la région de Québec particulièrement. Il y a eu une foire d’emploi à Paris le 25... Il y aura une foire d’emploi le 25, 26 novembre à Paris avec 50 entreprises québécoises pour recruter des travailleurs qualifiés. Alors, il y a beaucoup d’effort qui est fait non seulement pour franciser les travailleurs qualifiés, mais pour attirer davantage de travailleurs qualifiés francophones. »