Franco-ontarien

Des excuses officielles aux Franco-Ontariens

La première ministre libérale Kathleen Wynne est disposée à présenter ses excuses aux Franco-Ontariens pour la directive gouvernementale de 1912 qui interdisait aux enseignants des écoles primaires de parler français avec leurs élèves.
 
Mme Wynne estime qu'il serait «très approprié» d'offrir les excuses officielles du gouvernement, afin de reconnaître que l'héritage de bilinguisme de la province n'a pas toujours été respecté.
 

Immigration francophone : pourquoi l'Ontario est-il si loin de ses objectifs?

C'est l'une des priorités des communautés francophones hors Québec : s'assurer qu'elles accueillent suffisamment d'immigrants qui parlent français afin que les francophones ne perdent pas leur poids démographique.
 
Or, l'Ontario, comme bien d'autres provinces, est loin d'atteindre son objectif. En 2012, elle s'était engagée à ce que 5 % de ses immigrants soient francophones. Le taux actuel oscille plutôt entre 2 % et 3 %, selon la province.
Pourquoi?
 
1. L'Ontario a tardé à se donner un objectif
 

Un Franco-Ontarien gagne sa bataille contre le CN

Un ancien employé du Canadien National (CN) remporte sa bataille linguistique contre le service de transport ferroviaire. Jean-Raymond Audet a déposé une plainte en 2012 auprès du Commissariat aux langues officielles du Canada. Il stipulait que le surintendant du Nord de l'Ontario, son supérieur immédiat, ne répondait pas aux exigences linguistiques de son poste. Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, lui donne finalement raison.
 

BLOGUE - Le rêve d'une université franco-ontarienne en Ontario est-il encore vivant?

Pas de doute, si on se fie aux commentaires entendus en fin de semaine dernière aux États généraux sur l'éducation postsecondaire en français, qui se tenaient à Toronto. Il y a un consensus. Les francophones veulent leur université, en briques et mortier. Pas d'une autre université bilingue. Ils veulent d'un établissement où ils auront le sentiment de faire partie de la communauté francophone. « Il faut se sentir chez nous », avons-nous pu entendre.
 

Nouvelle structure nationale sur l'immigration francophone

La Fédération des communautés francophones et acadienne a annoncé mardi la formation d'une Table nationale de concertation communautaire en immigration francophone.
 
Cette structure pilotera les efforts des communautés de langue française dans l'ensemble du pays, à l'exception du Québec, afin d'attirer, recruter, accueillir et intégrer des nouveaux arrivants.
 

Pour que le français soit bien vivant

La présidente de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l'histoire d'Orléans, Nicole Fortier, consacre ses énergies à la promotion et à la défense du français dans ce quartier de l'est d'Ottawa, qui était une communauté presque entièrement francophone avant les années 1970. Aujourd'hui, LeDroit et Radio-Canada reconnaissent son travail en lui décernant le titre de Personnalité de la semaine.
 
Originaire d'Orléans, Nicole Fortier a grandi dans ce qui était, à l'époque, un village franco-ontarien sis à une vingtaine de kilomètres du centre-ville d'Ottawa.