Immigration

La clé, travailler en français

On peut se réjouir que le gouvernement Couillard, qui veut pallier le vieillissement de la main-d’oeuvre par l’immigration, ait débloqué des fonds pour encourager les nouveaux arrivants à s’inscrire à des cours de français à temps complet. Mais seul l’avenir nous dira si davantage d’immigrants qui ne parlent pas le français accepteront de suivre ces cours, ce que 40 % d’entre eux se dispensent de faire, que ce soit à temps complet ou partiel.

Le français en recul chez les travailleurs qualifiés

Québec ajuste la valeur de ses critères de sélection pour atteindre sa cible
 
Le gouvernement du Québec peine à recruter des immigrants qualifiés qui se débrouillent en français. Le nombre de recrues répondant aux deux critères est passé de 79,3 % à 64,5 % en à peine un an.

Ces statistiques sont d’autant plus décevantes que la cible du gouvernement est qu’au moins 85 % d’entre eux connaissent le français.

Francisation des immigrants : l'Abitibi-Témiscamingue manque de ressources

L'Abitibi-Témiscamingue a besoin de plus de ressources pour aider les immigrants à s'intégrer. Des organismes dont la mission est l'alphabétisation empiètent sur leurs budgets pour offrir un service de francisation aux nouveaux arrivants. C'est entre autres le cas du Centre de croissance Abitibi-Ouest.
 
Le formateur en alphabétisation Martin Joseph a accompagné neuf personnes en francisation l'an dernier à La Sarre. Il explique que son organisme aurait besoin d'une somme de 20 000$, et ce, de façon récurrente.
 

L’immigration et la langue française: assez, les vœux pieux!

Les audiences sur le projet de loi 77 portant sur l’immigration au Québec se terminent cette semaine. Pour Partenaires pour un Québec français (PQF), l’élaboration d’une nouvelle loi était l’occasion attendue pour effectuer les révisions nécessaires en vue de favoriser une immigration en phase avec le développement social, économique et culturel du Québec.
 

Projet de loi 77 : Non à une privatisation de l'immigration et à l'abandon de la francisation

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) fait part de ses nombreuses réserves et vives inquiétudes face au projet de loi 77 qui vise à remplacer l'actuelle Loi sur l'immigration au Québec, et s'insurge contre la privatisation de l'immigration et l'abandon de la francisation.
 
Dans un mémoire de 24 pages déposé en fin d'après-midi aujourd'hui (10 février, 17h) à la Commission des relations avec les citoyens, la CSN y va de 23 recommandations afin d'assurer aux Québécoises et aux Québécois une loi de l'immigration équitable tant au plan social qu'économique.
 

Un simple accessoire

À voir le premier ministre Couillard s’opposer avec une aussi étonnante vigueur à l’exploitation des hydrocarbures de l’île Anticosti, on se surprend à penser que le jour où le développement économique sera réellement conditionnel à la protection de l’environnement n’est peut-être pas si lointain.

Nouvelles plaintes pour des tests d'immigration plus chers en français

Deux représentants de la communauté française au Canada ont porté plainte au Commissariat aux langues officielles à la suite du reportage de Radio-Canada sur les tests de langue pour les immigrants qui sont plus chers en français qu'en anglais.
 

Le Québec rate sa cible - Les efforts du Québec en matière de francisation et d’intégration des immigrants : un portrait

L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) a publié le 27 janvier 2016 un important rapport de recherche faisant le point sur les pratiques du gouvernement du Québec en matière de francisation et d’intégration des immigrants depuis 1991.
 
« Le gouvernement du Québec n’agit pas avec la cohérence et la rigueur requise pour la francisation et l’intégration des immigrants. Cette négligence a pour résultat de réduire la place du français dans la vie québécoise et de compromettre l’intégration des nouveaux arrivants à la société et à la culture québécoise. Nous faisons...

Francisation: les immigrants «entre deux feux»

Les données alarmantes reflètent un marché du travail anglicisé, disent des intervenants
 
On ne peut rendre les immigrants responsables du déclin de la langue française à Montréal et du fait qu’elle peine à s’imposer comme langue commune.

Il faut intensifier la francisation des travailleurs immigrants, exige la FTQ

Le gouvernement ne doit pas sacrifier la francisation des immigrants sur l'autel des besoins du marché du travail, demande la FTQ.