L’inquiétude exprimée par des étudiants de l’Université de Montréal dans nos pages quant à l’anglicisation de l’établissement d’enseignement qu’ils fréquentent est tout à fait légitime. Dans les milieux universitaires francophones, l’attrait pour la langue de Shakespeare, explicable par le statut dominant de cet idiome dans la recherche, conduit certains à opter pour une bilinguisation totale, situation dans laquelle le français sortirait perdant.