AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Le français, notre affaire!
Le ministre Luc Fortin présente la Stratégie partenariale de promotion et de valorisation de la langue française 2016-2021
Montréal, le 12 décembre 2016. – Afin de valoriser l’usage du français au sein des petites et moyennes entreprises, le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, M. Luc Fortin, a présenté aujourd’hui, en compagnie de la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Mme Kathleen Weil, la nouvelle Stratégie partenariale de promotion et de valorisation de la langue française 2016-2021 – Le français, notre affaire!
Le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), M. Michel Leblanc, et Mme Manon Gauthier, responsable de la culture, du patrimoine, du design, d’Espace pour la vie et du statut de la femme à la Ville de Montréal, étaient également présents.
«Cette stratégie gouvernementale vise le renforcement du français comme langue du travail et des services, notamment au sein de petites et moyennes entreprises. Elle vient en complémentarité des obligations légales concernant la protection de la langue française. Elle privilégie un mode d’intervention qui met l’accent sur la promotion. Elle se déploiera donc non seulement par des activités, mais aussi par des actions de sensibilisation, de valorisation et de mise en valeur», a souligné le ministre Fortin.
La nouvelle Stratégie s’inscrit en continuité avec la Stratégie commune d’intervention pour le Grand Montréal, mise en œuvre de 2008 à 2016. Cette instance de concertation réunit de nombreux ministères poursuivant des efforts en matière de francisation, l’Office québécois de la langue française (OQLF) et une quinzaine de partenaires issus des secteurs économique, commercial et syndical, lesquels vont œuvrer en synergie dans le but d’accroître la présence du français dans l’espace public québécois, notamment dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. Les comités assurant la gouvernance de la Stratégie ont été recomposés de manière à permettre aux représentants des secteurs concernés d’être plus directement en contact avec les projets et les actions qui se déroulent sur le terrain.
«Le français doit être la langue d’usage sur les lieux de travail. En conséquence, sa maîtrise est incontournable pour assurer la pleine participation de tous à la société québécoise, notamment celle des nouveaux arrivants. C’est pourquoi la Stratégie proposée aujourd’hui par notre gouvernement vise plus particulièrement le renforcement du français auprès des immigrants et des néo-Québécois dont ce n’est pas la langue d’usage et qui travaillent au sein de petites et moyennes entreprises, plus particulièrement celles de moins de 50 employés. Je me réjouis qu’elle soit en phase avec la Politique québécoise en matière d’immigration, de participation et d’inclusion», a mentionné la ministre Weil.
La nouvelle formule de la Stratégie se distingue principalement du fait qu’elle mise davantage sur la promotion et la valorisation de la langue française comme élément de fierté des Québécois de toute origine. De plus, son champ d’action est maintenant élargi à l’ensemble du Québec, tout en conservant la RMR de Montréal comme principale zone d’intervention. Elle met également en avant des modes d’éducation et de sensibilisation à la langue française qui contribuent à stimuler la vitalité de cette dernière dans les entreprises, mais aussi dans l’ensemble des domaines de la vie publique avec lesquels ces entreprises interagissent, incluant les milieux municipaux, sociaux, institutionnels, communautaires et culturels.
En matière de francisation des entreprises, la nouvelle Stratégie offrira notamment un soutien financier à des associations et organismes pour des projets de sensibilisation et de promotion du français. Ces projets auront pour but de convaincre les entreprises de l’importance d’offrir un service à la clientèle en français et de susciter la participation des citoyens consommateurs, de façon à ce qu’ils choisissent de communiquer davantage en français avec les commerçants.
«Nous sommes heureux de poursuivre nos actions en faveur de la langue française dans le milieu des affaires. Pour que les mesures donnent les résultats escomptés au sein des entreprises ciblées, il importe qu’elles s’appuient sur une approche axée sur l’accompagnement et l’adaptation à leur réalité propre. Proposer des initiatives innovantes et avant-gardistes est une façon efficace de montrer la valeur ajoutée que représente l’usage de la langue française pour les entreprises et leurs employés, notamment ceux issus de l’immigration», a précisé M. Leblanc.
Un engagement gouvernemental pour une vitalité et une présence accrues du français
Lors du Discours sur le budget 2016-2017, des crédits additionnels de 3 M$ ont été accordés au ministère de la Culture et des Communications, afin qu’il puisse donner une impulsion à cette nouvelle stratégie. «Ces crédits supplémentaires portent à 29,3 M$ la somme attribuée par le gouvernement du Québec aux organismes œuvrant dans le domaine de la langue, ce qui constitue le plus haut budget consenti en cette matière depuis les dix dernières années», a ajouté le ministre Fortin.
Dans le rôle qui lui a été confié, soit celui de veiller à ce que le français soit la langue habituelle et normale du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l’Administration et les entreprises, l’Office québécois de la langue française a participé à l’élaboration des grands axes d’intervention et des objectifs de cette stratégie. Il participe à sa gouvernance et contribue à en assurer la mise en œuvre, afin de promouvoir le français, la langue officielle du Québec.