AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE

Le financement des services bilingues pose problème à certaines associations professionnelles

Auteur: 
Radio-Canada

Le financement demeure un des points importants pour plusieurs associations professionnelles du Nouveau-Brunswick et il n'est pas clair comment les plus petites associations réussiront à financer des services bilingues.
 
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick souhaite proclamer le plus rapidement possible les obligations linguistiques des associations professionnelles, comme le Barreau ou le Collège des Médecins.
 
La loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick exige que toutes les associations professionnelles offrent des services bilingues à leurs membres.
 
Cette loi n'est toutefois pas encore en vigueur.
 
« Il y a une loi en place, on doit la respecter, comment qu'on va atteindre cet objectif? Le plus vite possible. » — Donald Arseneault, ministre responsable des langues officielles.
 
« Je veux travailler en étroite collaboration avec les associations pour faire sûr qu'on peut atteindre les objectifs d'une façon adéquate », affirme le ministre responsable des langues officielles, Donald Arseneault.
 
La province a d'ailleurs fait appel à un consultant pour mener des consultations sur la question.
 
« Il y a des défis pour certaines de ces associations-là, et les consultations vont permettre de ressortir un peu potentiellement les préoccupations, les opportunités. Une association professionnelle avec une vingtaine de membres va avoir beaucoup plus de défis », soutient M. Arseneault.
 
Il n'est pas clair si le gouvernement compte aider ou non ces associations.
 
« Surtout pour les petites associations, c'est plus difficile. On est au Nouveau-Brunswick, il faut offrir le service dans les deux langues. Ça comporte un coût, mais il faut assumer le coût si on veut s'auto réglementer », affirme le directeur général du Barreau du Nouveau-Brunswick, Marc L. Richard.
 
La nouvelle loi ne touche que les services offerts aux membres des associations et n'affecte pas les services au public. Cela ne devrait pas changer à court terme.
 
« Tous les 10 ans, on a l'opportunité de continuer à enrichir la loi sur les langues officielles de la province et c'est sûr et certain qu'il y a d'autres temps qu'on pourrait faire ce travail-là », affirme le ministre Arseneault.
 
Pour l'instant, les discussions avec les associations se poursuivent. Le ministre n'a toutefois pas précisé quand la loi sera proclamée.