langues officielles

Le français est-il vraiment menacé au Canada?

Un nouveau sondage commandé par la ville d'Ottawa révèle de profondes fractures entre les deux communautés linguistiques officielles du pays. Les trois quarts des francophones jugent la langue française menacée tandis qu'un tiers des anglophones partagent cet avis.
 

Bilinguisme de la GRC sur la colline à Ottawa: Yvon Godin préoccupé

La piètre maîtrise du français des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui assurent la sécurité sur la colline du Parlement préoccupe un député néo-démocrate.

Ardent défenseur du fait français, le député néo-brunswickois Yvon Godin a fait part de ses inquiétudes en déposant une plainte officielle auprès du Commissariat aux langues officielles.

Il rappelle dans sa missive que la présence de la police fédérale s'apprête à devenir de plus en plus importante dans la foulée du remaniement subséquent à la fusillade survenue le 22 octobre dernier.

Le bilinguisme aux frontières progresse, dit Graham Fraser

Les services bilingues aux points d'entrée des aéroports et des frontières partout au Canada ont connu de nets progrès au cours des dix dernières années.

Et la situation devrait s'améliorer en raison des mesures prises par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), selon le commissaire aux langues officielles Graham Fraser.

Air Canada : les bagagistes veulent un appareil en français

Alors que le commissaire aux langues officielles tapait récemment sur les doigts d’Air Canada concernant son manque d’efforts en matière de bilinguisme, un outil de travail disponible uniquement en anglais fait des mécontents à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau, a appris 24 Heures.

Les préposés aux escales travaillent quotidiennement avec un scanneur pour gérer les vols et les bagages à l’aéroport, mais le logiciel affiche l’information seulement en anglais.

Le commissaire aux langues officielles tape encore sur les doigts d'Air Canada

 
En faisant le suivi d'une série de recommandations formulées en 2011 au sujet du service offert en français et en anglais, le commissaire a conclu que le transporteur aérien avait mis en oeuvre une seule recommandation de façon satisfaisante.
 
Quant aux 11 autres, elles ont été mises en oeuvre partiellement — ou pas du tout.
 
«Air Canada n'a pas pleinement mis à exécution le plan d'action qu'elle nous avait fourni», indique le commissaire Graham Fraser dans son rapport dévoilé mercredi.
 

Le financement des services bilingues pose problème à certaines associations professionnelles

Le financement demeure un des points importants pour plusieurs associations professionnelles du Nouveau-Brunswick et il n'est pas clair comment les plus petites associations réussiront à financer des services bilingues.
 
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick souhaite proclamer le plus rapidement possible les obligations linguistiques des associations professionnelles, comme le Barreau ou le Collège des Médecins.
 

Fraser demande un bureau pour les anglophones du Québec

Le gouvernement du Québec a rejeté une nouvelle demande du commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, de faire plus pour mieux servir la communauté anglophone minoritaire de la province.
 
En entrevue à La Presse canadienne, Graham Fraser a dit avoir rencontré les trois libéraux anglophones du gouvernement provincial et a dit qu’il n’avait reçu « aucune indication » montrant que le gouvernement compte créer un bureau pour les affaires anglophones qui aurait comme tâche de s’occuper des préoccupations des 600 000 Québécois de langue anglaise.

Compressions à Radio-Canada: le commissaire Fraser inquiet

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a décidé d'interpeller à la fois le gouvernement fédéral et Radio-Canada pour leur rappeler que le modèle d'affaires proposé par le radiodiffuseur pour les années à venir doit tenir compte de leurs obligations à l'égard des communautés de langues officielles.
 

La ministre Diane De Courcy dénonce la rétention d’information et le boycottage du français

Montréal, le 16 janvier 2014 - La décision de la Section d’appel des réfugiés de ne pas rendre publics les jugements rendus par ce tribunal fédéral, sous prétexte que la traduction est trop coûteuse, « montre bien que le gouvernement du Canada n’a qu’une langue d’usage, l’anglais, et que le français est la langue d’une minorité que l’on peut accommoder à l’occasion, lorsque ça ne coûte pas trop cher », a dénoncé la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane De Courcy.