AILLEURS DANS LA FRANCOPHONIE
Office de la langue française: il ne reste que quatre inspecteurs sur le terrain
Depuis février il ne reste plus que quatre inspecteurs à l’Office québécois de la langue française «pour faire respecter la Loi 101». C’est la moitié moins qu’en 2013. C’est très «peu et très pauvre», a critiqué la députée caquiste Claire Samson.
Pour son collègue, le député péquiste Maka Kotto, bien que les coupes cette année, de 340 000 $, soient «modestes», elles s’ajoutent à celles de l’année dernière. Les «résultats de l’austérité» se font d’ailleurs sentir avec la hausse depuis quelque temps des «cas de non-respect» du français, comme c’est le cas au CHUM.
Accusations mutuelles
C’est le précédent gouvernement péquiste qui a procédé à une «attrition», a défendu la ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Hélène David. Sur huit inspecteurs, il en restait cinq à son arrivée. La dernière personne est partie à la retraite en février.
C’est faux, a rétorqué à son tour le député de Bourget. Ce sont tous des départs volontaires. Le gouvernement actuel avait amplement le loisir et le temps de les remplacer, a-t-il affirmé, cahier de crédits à l’appui.
Malgré cette réduction, a assuré la ministre, il n’y a pas de retards dans les inspections. Leur nombre a même augmenté pour chaque enquêteur. En 2014-2015, ils ont effectué en moyenne 567 inspections chacun. Hélène David soutient aussi que plus de 70 employés font le suivi à l’Office.