Montréal, le 16 janvier 2014 - La décision de la Section d’appel des réfugiés de ne pas rendre publics les jugements rendus par ce tribunal fédéral, sous prétexte que la traduction est trop coûteuse, « montre bien que le gouvernement du Canada n’a qu’une langue d’usage, l’anglais, et que le français est la langue d’une minorité que l’on peut accommoder à l’occasion, lorsque ça ne coûte pas trop cher », a dénoncé la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane De Courcy.