France

Les élites françaises aiment-elles encore la langue de Molière?

Selon qu'il vienne du Québec ou de la France, l'éloge de la langue française n'a pas la même tonalité. Dans le premier cas, on célèbre et chante une langue fragile mais têtue, qui a survécu aux différentes tentatives pour l'effacer du continent nord-américain. Longtemps, les Québécois qui passaient par la France étaient émerveillés d'y voir une langue de pouvoir, nommant l'ensemble de la réalité.

Le coût du monolinguisme

Idée reçue : généraliser l’usage de l’anglais dans les organisations internationales permettrait de réaliser de conséquentes économies. L’étude des chiffres relativise cette assertion, qui repose sur une vision partielle et partiale. L’imposition d’une langue unique génère des injustices et des erreurs, alors que la diversité linguistique favorise l’exercice des droits et la vitalité démocratique.

Le monolinguisme anglophone, une mauvaise action contre l’Europe

La domination de l’anglais dans les institutions européennes est devenue tellement « naturelle » qu’un ministre des finances français, Michel Sapin, ne trouve pas étrange d’écrire en anglais au commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, pourtant Français. Il est vrai que l’ancien ministre des finances français pratique davantage l’anglais lors de ses conférences de presse que le français.

Peut-on travailler sans parler anglais?

Vingt ans après l’adoption de la loi Toubon qui a désigné la langue française comme la langue du travail et a complété en conséquence le code du travail sur ce thème, un grand nombre d’entreprises continuent à communiquer en anglais avec leurs collaborateurs, soit parce qu’elles relèvent de groupes multinationaux, soit parce que leur activité est transnationale.
Le code du travail n’empêche effectivement pas l’usage d’une langue étrangère au travail ; il prescrit néanmoins l’emploi du français pour certains types d’informations délivrées par écrit au salarié.

Quand la CGT défend la langue française

Source : Le Figaro, Astrid De Larminat
 
Il y a vingt ans, le Parlement votait la loi Toubon qui stipule que le français est la langue du travail et des échanges. La CGT d'un Carrefour interpelle la direction du groupe sur son utilisation systématique de mots anglais.
 

L’hebdo « Le un » prend langue !

Source : Yonnel Liégeois, Chantiers de culture
 
Original magazine dans le paysage éditorial français, « Le un » est le seul journal qui ne se feuillette pas mais se déplie ! Une nouvelle expérience de presse, radicalement différente, qui fait mouche chaque semaine. Le dossier du jour : le Français a-t-il avalé sa langue ?
 

Un rapport d'Attali pour sauver la francophonie et notre économie

L'ex-conseiller spécial de François Mitterrand doit remettre ce mardi un rapport sur la francophonie et la francophilie au président de la République. Il met en garde contre le chômage qu'engendrerait en France une perte de pouvoir de la langue française dans le monde. 
 

Ne tirez plus, Messieurs les Franglais!

Je ne sais trop comment confesser ma faute, mais voici ce qu'il m'arrive : malgré de réels efforts, je ne parviens pas à comprendre pourquoi je devrais préférer "benchmarking" à "comparaison", "live" à "direct", "addict" à "accro". Et, chaque semaine ou presque - ne le répétez pas à Christophe Barbier -, je me désole de voir L'Express, mon cher Express, gloser négligemment sur la "safety culture" et les "fundraisers", sans oublier ces "flagships" où, avec un peu de chance, je pourrais croiser quelque "tomboy" (1).

Quand l’entreprise se mord la langue…

En octobre 2007, le parlement ratifiait l’adhésion de la France au Protocole de Londres : est supprimée l’obligation de traduire les brevets dans la langue de chaque pays. Un texte qui instaurait de fait la suprématie de l’anglais mais qui, surtout, mettait en danger l’usage de la langue nationale dans chaque entreprise.Retour sur des conséquences dramatiques.
 

Francophonie, l’atonie des autorités

Comme tous les ans depuis 1988, la francophonie est célébrée le 20 mars par les soixante dix-sept pays membres et observateurs de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Mais cet événement, ainsi que les initiatives prises par l’OIF, ne doivent pas masquer l’atonie des autorités françaises dans la défense de leur langue et plus généralement de la diversité linguistique.