Pas de doute, si on se fie aux commentaires entendus en fin de semaine dernière aux États généraux sur l'éducation postsecondaire en français, qui se tenaient à Toronto. Il y a un consensus. Les francophones veulent leur université, en briques et mortier. Pas d'une autre université bilingue. Ils veulent d'un établissement où ils auront le sentiment de faire partie de la communauté francophone. « Il faut se sentir chez nous », avons-nous pu entendre.